L'Etoile Sportive Laroquaise en 1957 - Année fabuleuse

Si l’A.S.Bélesta avait dominé la série 4 en cette saison 1956-57 puis levé le bouclier, l’Etoile Sportive Laroquaise en avait fait de-même en série 3 en disposant de Lombez (pas encore regroupé avec Samatan).
Soixante années ont passé mais l’Etoile brille encore dans les yeux des afficionados locaux aux souvenirs des épopées de forwards valeureux et des exploits d’un club qui n’allait cesser de grimper dans la hiérarchie du rugby (après une mise en sommeil de 2 années suite à la fermeture des Ets RICALENS).
Le coach d’alors, Daniel Bautista, allait avec les Mata , Giméno, Rubio Raymond, Clergue Ernest et Jean, Séret Claude et Albert, Delmas, Quéralt, Cazalbou, Lopez Antoine et Roger, Garros , Chaubet , Baudru, Banos, Herveleu, Rubio Ginès, Martinez, Pomiès et Ruiz, dominer le championnat jusqu’au bouclier final et donner un élan formidable au club Sang et Or.

Esl 1957
Les années qui vont suivre vont marquer la suprématie du rugby du Pays d’Olmes non seulement avec Laroque, Bélesta et Labastide-Le Peyrat (Chalabre, en Languedoc) mais au plus haut niveau avec Lavelanet.
Aujourd’hui, malmené par une conjoncture économique et industrielle difficile (fermeture de la plupart des usines textiles du Pays d’Olmes), le rugby a été obligé de travailler, pour subsister, sur des regroupements de clubs.
Laroque s’est couplé avec Bélesta (entente évoluant en féderale 3), Labastide-le Peyrat avec Chalabre, tandis que Lavelanet évolue en solo. L’éducatif fédère ces derniers Clubs au sein du RPO, auquel s’est ajouté dernièrement le club du Plateau de Sault.
Comment se dessinera l’avenir ? Bien des questions demeurent, notamment celle-ci : le rugby arrivera-t-il à résister à l'érosion que connait nombre de disciplines sportives, érosion due à la baisse des effectifs, que ce soit du côté des joueurs ou des dirigeants ?
Les nouveaux élus à la FFR et à la Ligue d’Occitanie se sont engagés à aider le rugby amateur. Attendons de voir ce qui sera mis en place à court et moyen terme.
Reste que cette saison, à Lopez-Treymezaygues (les infrastructures du stade André Naudi à Bélesta ne sont pas aux normes pour que des matchs de Fédérale puissent y être disputés) les affiches proposent des noms à forts passés comme Beaumont de Lomagne ou Quillan qui ont joué un rôle intéressant en « Nationale », ce qui confère à l’Entente une lisibilité nationale (médias spécialisés) et un rôle d’ambassadeur (le nom des deux villages apparait sur toutes les publications) pris très à cœur .