MONTFERRIER – A la découverte de la source de Cadeillou
L’eau se trouve presque partout sur la Terre et est un composé essentiel pour tous les organismes vivants connus. Le corps humain est ainsi composé à 70% d’eau. Par construction des êtres vivants, l’eau est pour eux incolore, insipide, inodore…
Sur invitation de François Vivancos (Président du Syndicat des Eaux de Laroque d’Olmes) et des techniciens, José Ledesma et Julien Danjou, qui entretiennent les captages et canalisations qui mènent jusqu’aux villes et villages, accompagnés de Robert Begué (Adjoint de Tabre), Claude Ginovart (délégué de Tabre) et Paul Teisseire (Adjoint de Laroque d’Olmes), nous sommes allés à la découverte de la source de Cadeillou.
Juste une promenade de santé au dessus de Montferrier pour laquelle il valait mieux s’équiper de bonnes chaussures de montagne, car après la route en voiture, il a fallu grimper à travers bois sans le moindre sentier. Une fois arrivés au devant du captage qui alimente les sept communes du Pays d’Olmes (Laroque, Léran, Régat, Aigues – Vives, Tabre, Esclagne et Dreuille), pause casse – croûte avec une délicieuse eau pure très fraîche. A ce niveau, elle est incolore, insipide, inodore. Car avant que cette eau ne soit dirigée vers les robinets, il est rajouté une faible quantité de produit, du genre chlore (réglementé par la DDASS) qui convient à l’organisme. Mais la visite ne s’arrêtait pas là, il fallait encore grimper plus en amont pour rechercher un second captage, un peu comme une roue de secours. En chemin, quelqu’un a fait allusion à « la mine de Cadeillou » ! En fait, l’endroit a sa petite histoire.
Bien avant la source, dans les années 50, une exploitation minière avait fait des recherches et creusé un tunnel. La mine existe toujours, l’entreprise s’est arrêté au 146ème mètre et a muré le fond duquel s’échappait de l’eau. Ils ont bien essayé de pomper, mais le débit était trop puissant. L’exploitation, après avoir refermé la mine, a été abandonnée. Enfin, pas pour tout le monde, puisque après vérification du débit, analyse de l’eau, ce fut en 1970 – 71, une véritable manne pour le Syndicat d’Alimentation en Eau Potable du Pays d’Olmes qui a racheté la parcelle et installé un premier captage. De ce gros débit de la source de Cadeillou, le Syndicat des Eaux de Laroque d’Olmes d’après une convention en cède dix litres par seconde à la ville de Lavelanet. Trois litres par seconde au Syndicat des Eaux de Villeneuve d’Olmes – Montferrier. Cinq litres par seconde au canton de Mirepoix. L’excédent est donné au Syndicat des Eaux de Villeneuve – Montferrier.
Voilà donc, d’où provient l’eau qui coule dans nos robinets.
D.B.
Date de dernière mise à jour : 05/10/2016
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