EN ROUTE POUR LE CHAMPIONNAT DE FRANCE
Merveilleuse Etoile filante que cette ESL-B, s’appropriant sur la pelouse de Castanet un énième titre de Champion des Pyrénées, devant, il est vrai, une bien belle équipe de Saint-Sulpice la Pointe.
Le vent violent, glacial, a tantôt avantagé l’un (St Sulpice) en première mi-temps, et nos Olmois en deuxième période.
Des temps forts, il y en eut au cours de cette belle rencontre, passionnante de bout en bout avec deux belles équipes. Après que les buteurs aient réussi leur première pénalité, le premier essai St Sulpicien inscrit au bout de 10 minutes de jeu, m’ont fait craindre le pire.
Mais c’était sans compter sur cette vaillance Ariégeoise qui refoulera toute velléité, toute charge extrême adverse, pliera tel le roseau, sans jamais rien lâcher.
La seconde mi-temps, avec comme allié le Dieu Eole, changeait les donnes. Moi qui disais, avant match, que nous ne savions pas utiliser le vent, je me trompais.
Les Bleus du Tarn devaient, à leur tour, s’arc-bouter et repousser les charges et autres assauts de nos protégés.
Les longs déplacements au pied de Cédric Pichéric (une pépite celui-là) et de Jérôme Cathala, permettaient à nos avants d’occuper le terrain de St Sulpice. Nous inscrirons coup sur coup une pénalité (Pichéric) et un essai transformé entre les “barres” de Dejean.
Y despuès, il suffisait de bien conduire le match, ne rien lâcher, gérer, charger, se replacer, recharger, faire du Laroque-Bélesta quoi... comme le dit jean Claude Bertrand, co-Président exceptionnel.
Je revois la charge de notre seconde latte Christophe Vidal, 1 m 80 et 80 kilos bien pesés. Ballon sous le bras, il est parti côté gauche, a dû heurter un autobus Tarnais qui l’a renvoyé sur le flanc droit. Redressé aussitôt, il est reparti dans l’autre sens... puisque la porte était fermée à gauche.
Les autres points concrétiseront tout cela. Des pénalités de Cédric (à nouveau 100 % de réussite au pied) et un magnifique essai des Cathala, même s’ils ne s’orthographient pas de la même façon. Le dernier drop à la dernière seconde du jeune Pichéric, enverra au Paradis les supporters de 2 villages pourtant non épargnés par la vie et la fermeture de ses usines textiles. Un Club béni des Dieux, avec un budget étriqué, hélas rétréci dernièrement par une subvention municipale diminuée, un Club qui a la chance d’avoir de tels dirigeants, de tels entraineurs, de tels joueurs ...
Comment font-ils ? No sé, nous, on ne veut pas savoir, il n’est pas question de tuer notre poule aux œufs d’or !
L’on se réunit par la suite autour de la buvette, pour retrouver ceux qui étaient partis depuis longtemps, et étancher un gosier qui avait tout donné par ses encouragements, mais aussi vociféré ses reproches aux arbitres...
Un grand gaillard de St Sulpice, tout de bleu vêtu, s’est alors approché du groupe.
S’adressant à Patrick Ousset, supporter inconditionnel Bélestarien, il souffla à son oreille que “notre équipe avait le cœur et l’âme que Saint Sulpice n’avait pas”.
Tout était dit, il n’y avait plus rien à rajouter.
Et maintenant, en route pour le Championnat de France, pour visiter, découvrir d’autres Régions. Et par la même occasion marquer les esprits de nos prochains adversaires, je n’ose dire, de nos futures victimes...
Texte de Jacques BAUTISTA
Clichés de Pascal VILLALBA
Date de dernière mise à jour : 11/09/2017
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